Visio vendredi  11 décembre 

Guy V.               Obturateur Carl ZEISS Iéna avec Diaphragme Iris Réglable 1893

Brevet N°74652 du 7 février 1893
Belle réalisation et mécanique de précision permettant de fins réglages du diaphragme à iris et des vitesses.
Cet obturateur figure comme le plus couteux dans le catalogue allemand Chr. Tauber de 1896.
Équipé de deux lentilles d’objectif Carl Zeiss Iéna : 250 mm N°43738 et  320 mm N°43739
Diamètre extérieur 100 mm – Diamètre d’ouverture de l’Iris 42 mm – Longueur 152 mm – Poids 752 grammes.

Michel G.        CALYPSO
appareil sous-marin étanche à 60m. de la première série fabriquée par ATOMS vers 1960.

L’objectif standard BERTHIOT SOM 1 : 3,5 f = 35 (mm). Il a été conçu avec la participation de Jacques Yves Cousteau il était le rêve de tout plongeur et j’en ai rêvé mais le prix était très élevé. Sa conception permettait l’usage de gants de plongée, son viseur extérieur et sa cellule des compléments indispensables.

Didier P.           ICA Atom 51

Né Hüttig, ce petit folding devient dès 1909 ICA. de format peu courant à cette époque (4,5×6 cm) où la norme était plutôt d’un format plus grand (6,5×9 et plus encore 9×12, voire plus), il a pour particularité de s’ouvrir automatiquement en position de déclenchement, mesure sur l’infini.
Le levier figurant à gauche – appareil vu de face – permet d’effectuer la mesure des distances, la mise au point allant de 1,5 m à l’infini. Cette micro-chambre n° E83323 est équipée ici d’un objectif Doppel Anastigmat Hekla de 90 mm de focale ouvrant à F/6.8, n° 349408. Son obturateur ICA permet des vitesses de 1/25, 1/50 et 1/100 de seconde et dispose des poses en 1 temps (B) et 2 temps (Z).
On peut facilement comparer sa taille avec un des derniers Nikon F datant de 1971″

Jean-Yves L.              JYL-Chambre carré à tendeurs de fabrication artisanale 

Chambre carré à tendeurs de fabrication artisanale ,sans doute , au format 10 x 15 cm.
Mise au point par deux crémaillères, dépoli et viseurs. Décentrement H et V.
Obturateur genre T.P. , objectif Jarret de focale 17.5 cm « Le Gallos » ouvrant à7.7.
Construction en bois verni, aluminium et cuir rouge pour le soufflet.

Gilles A           Praxinoscope

Voici ce que je bricole pendant le confinement N° 2…
Avec le concours de Alain Huberdeau qui m’avait fourni le laiton, il y à plus de 15 ans, je fais une copie du Praxinoscope d’ Emile Raynaud car l’original va chercher dans les 800 à 1000 €…
Un peu de soudure, le plus délicat est de couper les miroirs (pas mal de casse). Les bandes sont des copies sur bristol car j’en possède 2 authentiques.
Le pied est tourné avec une perceuse sur bâti et l’abat-jour est pompé sur le Net. Seule la pince à bougie qui tient l’abat-jour est authentique.
La version jouet sur la dernière photo, je l’avais achetée il y à environ 25 ans, c’est une copie artisanale de « Après la pluie, 14950 Beaumont »
Jean-Yves M.             STEINHEIL Casca I
Appareil 35mm STEINHEIL Casca I commercialisé en 1948, quelques mois avant son frère Casca II  (1949). Obturateur à rideaux du 1/25 au 1/1000ème + pose B, choix par curseur. Objectif Culminar f :2,8/5cm à monture baïonnette Steinheil. Steinheil a mis dans la conception de cet appareil quelques originalité…
La production des Casca I et Casca II a été contrariée par une plainte de la part de LEITZ pour « antériorité de brevets », probablement concerné, les couplages des cadres de visée des objectifs du Casca II… similaires semble-t-il à ceux du futur Leica M3 (sorti en 1954).
Production : environ 2000 exemplaires du Casca I et quelques centaines pour le Casca II.

Daniel A.               F & Cie Paris

Une chambre construite dans un bois de qualité très moyenne, pour preuve plusieurs parties sont tuilées en particulier l’abatant. Le carton est aussi présent, sur le soufflet bien entendu, mais aussi le dos de l’appareil ! Pas de cuir, le gainage est un fin textile noir. Sur l’abattant deux rails en laiton guident la plaque avant porte-objectif, avec un peu de jeu. Rien n’est prévu pour rigidifier l’ensemble : pas de ciseaux pour maintenir l’abatant pas de dispositif de mise au point… alors n’allez pas réclamer le moindre dispositif de décentrement et bascule. Format de la fenêtre d’exposition 14.5 x 20 cm, l’objectif sans marque ni numéro, est un deux lentilles à diaphragme à iris, ouverture 1:6 focale mesurée 180 mm. Le luxe se loge uniquement dans les quatre clous de la platine porte objectif (style Louis XIV !) et la poignée en laiton.
Le mystère est de savoir qui a osé réalisé cette chose. Le seul indice est la fermeture de l’abattant, (mais est-elle d’origine ?) type coffret de ménagère, avec l’inscription « F&Cie PARIS ».
Que ceux qui ont trouvé nous écrivent, ils ont gagné !

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Visio vendredi  27 novembre 

Guy V.                DEMARIA FRERES “CALEB” MODELE PANORAMIQUE

Extrait d’un catalogue début année 1900 :
Ces appareils emploient des pellicules en bobines de toutes les marques, se chargeant et se déchargeant en plein jour. La pellicule est tendue sur un cintre métallique à l’intérieur de l’appareil et l’objectif qui est monté à pivot avec obturateur pyramidal passe immédiatement contre elle. Appareil en bois gainé avec poignée métal nickelé. Ferrures cuivre nickelé. Objectif Anastigmat Demaria Frères série II ; F:6,8 – F:110 mm. avec diaphragme-iris. Vitesses variables de translation de l’objectif et de l’obturateur-pyramide. Réglage de la largeur de la fente (3 mm, 5 mm, 10 mm, 20 mm). Ces deux combinaisons donnent toutes les vitesses depuis les plus lentes jusqu’aux plus rapides, lesquelles permettent de photographier tous sujets animés d’une grande vitesse. Niveau à bulle d’air. Écrou pour pied. Modèle Donnant 6 panoramas 8 ½ x 21 (avec une bobine de 12 poses 8 ½ x 10).

Michel G.          Chambre Coffre Caillon

Chambre Coffre Caillon 9×12 obturateur COMPOUND pose T au 1/200 objectif GOERTZ N°90842 Anastigmat 130 mm.
Coffre bois recouvert cuir grain fin

Jean-Yves L.                         Appareil inconnu

Appareil de fabricant inconnu. Il présente deux particularités : Un magasin pour stocker des châssis conventionnels liés au dos de l’appareil , et est équipé d’un obturateur système Guilbert N°3596 ,sans doute un lointain ancêtre de notre vénéré Président .Plus sérieusement il permettra de reparler de la carrière de Kengott dont on ne sait pas tout.
Objectif Cosmopolite Extra rapide, format 13 x 18 cm ,fin du XIXème siècle.

 

Jean-Yves M.          Détective 9×12 anonyme

Appareil de type détective, format 9×12 sur châssis doubles. Bois gainé noir, intérieur noirci. Obturateur Turillault, soufflet interne pour la mise au point. Aucune marque, aucun symbole. De par sa conception proche d’un autre détective 9×12 (présentation dans Petit Bof n° 409 par Jean-Yves Leroux), il pourrait s’agir d’une production Guilleminot. Son gainage pourrait le faire dater des années 1895-1900.

 

Gilles A.    

 

Daniel A.            Louis SCHRAMBACH : France   

La jumelle stéréo : Une jumelle stéréo des plus classiques, non numéroté, gravure en face avant sur deux lignes « SCHRAMBACH » et dessous en plus petit « Paris ».
Corps en bois gainé de cuir noir, à l’arrière des rails pour y glisser des châssis ou un magasin, dessus un viseur pliant constitué d’une lentille divergente à l’arrière et une pinnule à l’avant, en dessous l’écrou pour la fixation sur un pied. Format pour plaque 6×13 cm, en stéréo.
La platine avant renferme l’obturateur à guillotine avec : armement par tirette latérale côté tribord – Un bouton au centre en bas de la face avant, positions I (instantané) et P (pose, en fait à l’armement l’obturateur s’ouvre, il faut déclencher pour le fermer) – Réglage de la vitesse en tournant le petit bouton en haut au centre de la platine, vers la droite vitesses lentes et à gauche rapides, pas d’étalonnage – Le déclencheur est en bas à bâbord, avec un filetage pour un déclencheur souple.
Les objectifs, placés à l’avant du déclencheur, sont des « Anast. Koch » à deux lentilles, sans mise au point, la focale et l’ouverture ne sont pas indiquées soit environ 1:10 et 80 mm. Seul luxe des diaphragmes à iris couplés par une biellette graduée suivant l’échelle Gaumont 1 (1:10), 2 (1:14), 3(1:17), et 4 (1:20). Dans la chambre noire, dispositif pour fixer les écrans carrés pour autochrome.
Le détective, plus original, sur le corps à tribord un n° frappé sur le cuir : J169, et juste au-dessus la plaque circulaire du constructeur : « LOUIS SCHRAMBACH Mod Dép PARIS 15, rue de la Pépinière, 15 », au centre les lettres S et L superposées.
Corps en bois gainé de cuir avec une poignée cuir dessus, viseur reflex clair à 90 degrés pivotant pour les cadrages portrait et paysage. A l’avant, le bloc objectif-obturateur est dans une cavité derrière une planche en bois coulissante avec un trou rectangulaire lui-même obturé par un volet métallique ; à l’arrière le magasin à plaques.
Magasin à 12 plaques, amovible (il y a un volet de protection), le changement de plaque se fait en levant le tiroir, la dernière plaque impressionnée tombe au fond du magasin par pesanteur, pendant cette opération la fenêtre rouge apparaît et donne le n° de la plaque. Pour changer de magasin, il faut appuyer sur un poussoir dissimulé sous le cuir en haut de son flanc tribord.
Bloc obturateur-objectif vissé sur la face avant en retrait. L’obturateur central est un Unicum, l’échelle des diaphragmes semble suivre celle du Congrès (valeurs 8 12 14 20 et 40). La couronne de l’objectif est uniquement gravée « Louis Schrambach » aucune indication de focale et ouverture. La mise au point s’obtient en déplaçant l’index de l’échelle des distances, graduée de 2 mètres à l’infini.

 

Didier P.                      Box Photo See ou Système Photo See

Apparu vers 1935, il s’agit d’un box permettant d’obtenir des vues à développement positif très rapide. Apparu est vite dit car il semblerait que ce système n’ait jamais été commercialisé !
Car il s’agit bien d’un système puisque ce box ne pouvait être vendu qu’avec sa cuve de développement. Et que les exemplaires connus sont toujours, semble-t-il, vierges d’utilisation. »
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Visio vendredi  13 novembre 

Guy V.                Le “ Folding ” Eclair 7 x 15

Le  “ Folding ”  Eclair 7 x 15
Il figure dans un catalogue de 1905, présenté ainsi :
Appareil universel rationnel. Etudié pour répondre à tous les besoins, aborder tous les genres, il fait :
–          l’épreuve stéréoscopique 7×14 (dimension du Congrès)
–          la vue de projection 7×7 (format du Congrès)
–          l’épreuve sur papier 7×7, très suffisante pour être vue ainsi et susceptible d’être agrandie.
–          l’épreuve panoramique 7×15
–          l’épreuve en hauteur 7×15
     L’appareil, comme l’indique son nom, est un  » folding  » avec tous ses avantages d’appareil à main et à pied ; les objectifs sont des rectilignes de premier ordre, à long foyer, couvrant parfaitement la plaque, diaphragme à iris ; l’obturateur est une guillotine qui fonctionne entre les lentilles, fait l’instantané rapide ; la pose courte ou prolongée, au doigt et à la poire, il s’arme sans démasquer la plaque.  Cet appareil emploie les châssis métalliques minces. Il y a décentrement dans les deux sens et 2 écrous du Congrès.
     L’appareil complet, avec 12 châssis métalliques dans un élégant sac gainé, noir avec courroie. Prix, 180 francs.
Distributeur en 1905 : AU CENTRE OPTIQUE, 92, rue de Rennes, PARIS (VIe)

Michel G.          Louis Schrambach 

Louis Schrambach. Appareil pour lequel je n’ai pas trouvé le nom. Equipé d’un dos J.R. sans doute monté à postériori. C’est une jumelle stéréoscopique format 45×107 équipée d’objectifs Berthiot, Eurigraphe, Anastigmatique, Symétrique, N°oa F5 cm (N°30207 et 30208 donc appairés pour cet appareil). Les barillets comportent F/5, F/7, F/10, F/14, F/20, F/28. L’obturateur est à deux secteur avec la pose et l’instantané avec 6 positions. La façade est à décentrement vertical de 5mm. Le viseur optique est à sortie automatique, le viseur à cadre se mets en position par un ressort il ne comporte pas de réticule celui-ci devait se trouver sur le chargeur. Un niveau à eau et une sortie pour déclencheur à poire et un trou femelle pour pied complètent cet appareil.
C’est en feuilletant un petit catalogue LS sans date de parution que j’ai retrouvé ma cuve de développement et que j’ai pu l’identifier, « LE MARBACH », nom sans doute inspiré extrait de celui de SCH RAMBACH (en mélangeant les 7 dernières lettres), modèle déposé N° 4 en Nickel (l’appareil stéréo sans nom lui reste inconnu).

Jean-Yves M.                            Le Maton

Appareil Le Maton, début des années 30, pour 24 vues 37×51 mm sur papier positif direct ou film négatif orthochromatique.
Design insolite, concept original avec un développement plein jour en 10 mn grâce à un kit de développement.
Appareil tout à fait adapté à la photographie des rues ou foraine.
Brevets de Anatol Josepho, créateur du Photomaton, fabriqué en France par Noxa, distribué par Contipho et Omnium-Photo.

Didier P.   

Corfield Periflex modèle 1 chrome:
Ce 24×36 mm reflex (si, si, mais pas à 1ère vue) date de 1955. Et il est anglais. Avec son look, cela me semble évident, à moi, français. Et il est pourvu d’un périscope. D’où en partie son nom et le fait qu’il fasse partie de la catégorie des reflex à objectifs interchangeables. Outre le viseur optique, cet appareil est pourvu d’un périscope qui fait descendre un « tuyau » se terminant par un miroir dans la chambre noire. Anglais, vous disais-je ! Cet appareil est équipé ici de son objectif standard, un Lumar-X de 50 mm de focale ouvrant à F/3,5.
Yashica 35 :
Ne figurant pas dans le McKeown’s (12ème édition – 2005-2006), cet appareil est le premier 24×36 cm fabriqué par Yashica en 1958. En effet, les 2 premiers modèles, les Yashica YE et YF, ne sont que des Nicca resiglés, la firme Nicca ayant été acquise en 1958. On note sur ce Yashica 35 sa ressemblance avec le Contax IIA de Zeiss ou le Nikon S, lui-même fortement inspiré de ce même Contax, alors que les Nicca étaient des copies de Leica . Assez peu courant, cet imageur existait en 2 versions, une avec un 4,5 cm d’ouverture F/2,8 et une autre, bien moins courante, avec toujours un 4,5 cm mais ouvrant à F/1,9. Les Yashica 35 furent fabriqués de 1958 à 1960.

Jean-Yves L.                         Appareil à miniatures 

Présentation d’un appareil à miniatures :
« Cet appareil a du être conçu pour faire des photos miniatures destinées ,soit à faire des photos « timbres »,soit à faire des « photos miniatures » pour être mises dans des broches à la mode au début du XXème siècle et en particulier pendant la guerre de 1914-18.
Son fabricant ne m’est pas connu, il a un châssis très particulier qui permet un changement de plaque très rapide. »

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Visio vendredi  30 octobre 

Michel G.                   Mackenstein 

Chambre 9×12 a joues MACKENSTEIN objectif MACKENSTEIN, double décentrement, équipée d’un viseur externe double effet, deux réglages de distance (deux fentes pour le positionnement des joues).

Gilles A                Les caméras de ma vie

Projet d’article avec, en regard, pour chaque caméra l’exemplaire que je possède encore …

Jean-Yves L.              Polyskope de la Société ICA

« Le modèle présenté de format 45 x 107,date de 1921 (type 607). Il était un concurrent du Verascope de Jules Richard, avec des perfectionnements qui seront introduits ultérieurement sur le Verascope ,tels la mise au point, et une gamme de vitesses plus étendue.
Viseur reflex à hauteur de poitrine, viseur clair pliant à hauteur d’œil ,mise au point de 1 m à l’infini, décentrement vertical. Obturateur Compur stéréo 1s à1/250 s B et T,2objectifs Carl Zeiss N°484594et 484592, F=6.5 cm f:4.5.
Magasin pour 12 plaques avec compteur. fabrication en aluminium moulé gainé cuir.. »

Guy V.                Vérascope modèle 1908 modifié en 1960

Le Vérascope présenté est très particulier. Son boitier est du type “1908” (catégorisé “N°6 b Chronomos” dans les catalogues), monté avec objectifs “à très grande ouverture” Tessar Carl Zeiss Iéna 1:4,5  F=5,5 cm. Il possède un gainage en maroquin  noir gros grain. Il est équipé d’un dos film fabriqué en 1935 ; il s’agit du second modèle (1930) pour film 127. Contrairement au principe de numérotation employé chez Jules Richard, le numéro de série du dos  n’est pas reporté à la pointe sèche à l’intérieur du boitier. Par contre, on y distingue un numéro « huit » estampé. De plus, le boitier et le dos ont fait l’objet de modifications dans les ateliers Jules Richard. Ces modifications sont signalées par le fait que, à l’intérieur du boitier, est marqué à la pointe sèche, la date “28 X 60” (28 octobre 1960). Ce mode d’inscription était en effet utilisé dans les ateliers de la maison Richard pour ”tracer”  les modifications apportées sur les appareils. Ces modifications apparaissent clairement sur les photos jointes. Cet exemplaire, a priori unique,  illustre bien  le caractère « évolutif » du Vérascope et surtout le souci de la maison Richard de satisfaire au mieux le besoin  du client en personnalisant  « sur mesure » l’appareil utilisé. Ainsi, cet appareil, dont le boitier a été conçu en 1908, aura évolué jusqu’à pouvoir servir dans les années 60 en utilisant des pellicules 127.

Daniel A.                      Exakta (1933-1968, Jhagee)

1933 : Premier Vest Pocket Exakta, c’est le premier reflex moderne, c’est à dire utilisable pour les instantanés, compact, robuste, en fait polyvalent.
1936 : le film cinéma 35 mm commence à être prisé, Jhagee adapte le format 24×36 à son V.P ; c’est le Kine Exakta, et surtout le début d’une nouvelle aire, celle des reflex 24×36 modernes.
1968/70 : Dernières années de vie, le Kine est devenu l’Exakta Varex 1000.
Quelles évolutions entre ces deux boîtiers ? Viseur interchangeable et dos sur charnière amovible ( Varex 1950) – Le retour du miroir (1968). C’est tout !
Aucun dépaysement en passant d’un boîtier à l’autre : boîtier triangulaire donnant une prise en main agréable – coupe film – obturateur 1 000° à 12 secondes – monture d’objectif à baïonnette avec une pléthore d’objectifs. Très nombreux accessoires pour s’adapter à tous types de photo : soufflets macro – dispositif stéréo – viseurs capuchon, prisme avec ou sans cellule – verres de visée, etc…
Malheureusement, les améliorations nécessaires n’arrivent pas, et Jhagee, société privée, est phagocyté par Pentacon. On est dans une démocratie pas très populaire.
En 1968, les confrères allemands sont : Edixa Mat – Leicaflex – Praktica – Icarex et Contarex. Mais les Japonais affichent déjà leur suprématie (qualité de la visée, cellule évoluée) avec : Spotmatic Pentax – Canon FT QL Pellix – Minolta SRT 101 – Nikkormat et le mythique F – Ricoh Singlex – Topcon (baïonnette Exakta) – Yashica TL.
P.S. : Ne dites pas de mal sur les Exakta, j’ai débuté dans le reflex avec un Varex IIb en 1967.

Jean-Yves M.               GALLUS jumelle stéréo type 500

Didier P.                Dralowid Reporter 8 et Beaulieu, première du genre.

 « La Dralowid Reporter 8 est une petite caméra 8 mm allemande fabriquée à partir de 1953 utilisant une corde en guise de remontoir afin de faire fonctionner son mécanisme.
Elle utilise le film double 8 mm en bobines de 7.5 mètres pour une vitesse de défilement de 16 images/seconde. »
« Concurrente directe de la Dralowid, la Beaulieu M8 est, elle aussi, née en 1953.
Plus classique dans son fonctionnement, c’est aussi une caméra double 8 mm utilisant des bobines de 7.5 mètres. Par contre, elle possède 5 vitesses de défilement, à savoir les 8, 16, 24, 48 et 64 images par seconde ainsi que l’avance image par image.
Elle possède aussi la correction de parallaxe à la visée.
L’exemplaire présenté a été découvert avec sa boîte, son étui, sa notice et autres papiers. »

Didier P.               Minolta Autocord

« Le Minolta Autocord, dépourvu de cellule, présente 2 particularités intéressantes. La mise au point rapide se fait à l’aide d’un levier agissant sous l’objectif et non par une mollette sur le côté de l’appareil. La pellicule n’est pas chargée par le bas dans la chambre noire comme dans tous les autres 6×6 bi-objectifs, mais par le haut, la pellicule descendant dans la chambre noire.
Sinon, nous retrouvons l’armement de l’obturateur en même temps que l’avance du film, le choix des vitesses s’étalonnant de 1 seconde au
1/500 avec pose B et retardateur. La conversion temps de pose-vitesse est exprimée en Indices de Lumination se trouvant sur le côté de
l’objectif de prise de vue. Le modèle présenté est un modèle Autocord RG, un des derniers Autocord fabriqués. »

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Visio vendredi  16 octobre 

Guy V.                                   Dom-pliant       
Le Dom-pliant de DOM MARTIN est présenté dans le Carnet-Agenda Photographique de BRUNEL de 1901 : “Chambre à main tout en aluminium 9 X 1 2 à double décentrement, se chargeant avec des châssis en aluminium de 3 mm d’épaisseur. La chambre repliée peut se mettre dans la poche ; elle peut opérer dans les deux sens, le décentrement également se fait dans chaque sens ; l’obturateur opérant à la poire et au doigt, agit sans secousse. La mise au point est réglée pour à partir de deux mètres jusqu’à l’infini. Cet appareil de précision, très solide, pèse seulement 500 grammes; il se fait aussi du format 8 x 16 pour stéréoscope.”
Gilles A.                         Rolleicord
La première photo est juste là pour vous faire saliver, mais « le bonheur est dans le pré ».
On vient de me donner, cette semaine ce beau Rolleicord « Art-déco » d’avant-guerre son N° de série (à l’intérieur) est :010339, ce qui ne correspond à rien dans « les chiffres clés » de PH PONT. Il fonctionne bien, sacoche en TBE.
L’objectif de PdV est un Triotar 4,5 de 75 (Carl Zeiss) celui de visée un Heidoscope Anastigmat 75.
Michel G.     Jumelle métallique LE MYOSOTIS 45×107
Jumelle métallique format 45×107, équipée d’un chargeur pour 12 plaque en étui métallique.
Décentrement vertical équipée d’un viseur clair repliable sur la façade avant et d’une aiguille conique à bout rond qui se glisse dans le coffre de l’appareil entre les deux chambres coniques.
L’obturateur est à guillotine et permets avec un levier tournant (sous le tableau) d’obtenir, d’après le papier imprimé et collé sur la façade, les vitesses du 1/20 au 1/65 ième de seconde, le levier (au dessus) de ce tableau permets de choisir la pose ou l’instantané. Trois diaphragmes sont proposés en déplaçant la tirette mais sans indications.
G. Even           chambre à joues
« Chambre à joues 9×12 en acajou verni, soufflet rouge. L’objectif est Aplanat N° 2 de Derogy ouvrant à 1:8, avec un diaphragme iris. Il n’a pas d’obturateur. Il a un viseur amovile qui peut être fixé sur l’un des 2 côtés. »
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Visio vendredi  18 septembre 
Michel G.                          Chambre de voyage
Chambre de voyage non identifiée, monorail format 9×12 objectif à diaphragme circulaire interchangeables. La fabrication semble professionnelle mais sans doute transformée. Elle était sans doute destinée à un amateur et en gamme de début de tarif.
Guy V.               JONTE DETECTIVE PLIANT ”  N°4
Folding français 9×12. Entièrement construit en aluminium, extérieurement gainé de cuir marqué aux fers et intérieurement guilloché de motifs géométriques. Soufflet pyramidal en cuir rouge. Objectif Rectiligne Extra-rapide Roussel monté sur obturateur pneumatique Unicum de Bausch & Lomb. 1902.
Gilles A.              médailles lumière
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Visio vendredi  4 septembre 
Guy V.    MATTEY  UNIS-FRANCE – STÉRÉOSCOPE  RICHE 6×13.
Le modèle « Riche » se vendait à l’époque moitié plus cher que le modèle classique en acajou.
Placage en palissandre ciré, frisé – à pans anglais – Écartement variable des oculaires avec cadran indiquant la distance entre les deux – Miroir pour vues papier – Parties métalliques chromées – Boutons et bonnettes en matière moulée marron. Présenté avec un autochrome 6×13.  Vers 1916.
Michel Guilbert                 BALDA Picochic 1931 & BALDA Super Baldina 1938
BALDA Picochic 1931. Film 127 pour 16 photos 3×4 cm, Primotar 3.5 à 16 F5 cm Meyer Gorlitz, distance réglable par objectif monté sur hélicoïdale de 1m à l’infini. Deckel pose T B de 1s au 300ème.
Petit appareil de poche pliant par ciseaux mise en fonction automatique du viseur lors de l’ouverture (viseur clair sans croix ou cercle de visée). Double fenêtre compte vues. Pied repliable pour position verticale, vis de pied en position horizontale. Déclenchement possible par câble.
BALDA Super Baldina 1938. Film 24×36, Viotar 2.9 F5 cm Ludvig, distance réglable par objectif monté sur hélicoïdale de 0.5 à l’infini, le viseur est synchronisé par un déplacement vertical pour conserver la parallaxe. Il est équipé d’un télémètre a coïncidence. Compur pose T B de 1s au 300ème. Noter le compte poses caché sous un volet protecteur. Pied repliable pour position verticale, vis de pied en position horizontale. Déclenchement possible par câble.
Deux petits appareils fonctionnels, efficaces et pratiques.
Jean-Yves LEROUX             Photo Cartouche Lorgnette 
La Photo Cartouche Lorgnette imaginée par Mr Schlesinger en 1899 et construite par Mr Gillon est un appareil à plaques type jumelle.
Sa principale  particularité :  Les plaques sont chargées dans l’appareil au moyen d’un magasin amovible et interchangeable.
On peut donc avoir une réserve de magasins chargés de plaques comme on aurait une réserve de cartouches de film ,d’où son nom.
Jean-Yves M.                  Perfect Repeater
le Perfect Repeater (ou le Repeater)  de Eugène HANAU  vers 1894
Détective 9×12 pour 12 plaques, un monogramme Hanau (E G) et des charnières gravées « L Z PARIS »
Didier P                                 Rolleiflex 2.8F type K7F
« Il s’agit d’un Rolleiflex 2.8F type K7F muni d’objectifs Heidomat 80 mm F/2.8 pour la visée et d’un Zeiss Planar 80 mm F/2.8 pour la prise de vues.
Pour l’obturateur, on trouvera l’habituel Synchro-Compur de 1 s au 1/500 s + pose B. Il possède la prise synchro-flash de même qu’un retardateur.
Cet appareil est un des tous derniers de type K7F fabriqués, car, d’une part, il n’est uniquement utilisable qu’avec une pellicule type 120 et non une 120 OU 220 ; et d’autre part, le dernier numéro de série des K7F devant s’arrêter au n°2.454.999, le mien porte bizarrement le n°2.459.527, ce qui permet de la dater de la toute fin 1965 ou tout début 1966.
Cet appareil fut fabriqué en 82800 exemplaires de 1960 à 1981, toutes versions F/2.8 confondues.
Celui présenté est en état neuf, de même que son étui.
Gilles A.   Rapid Aplanastigmat 9×12 Extra Supérieur f 8 11 16 22 32 44 64  Spatz Paris
Daniel A.
MONOBLOC UNIVERSEL (1925-1927, Jeanneret & Cie) :
C’est le bâtard des Monobloc. Le grand classique c’est le Stéréo-Panoramique (8 000 ex), puis plus rare le Simplifié (1 000 ex), le Stéréo  (500 ex), Luxe (500 ex) et le rare Universel. Difficile d’évaluer la production, et comme c’est le plus rare ; 200 à 300 ex ?
Pourquoi bâtard : un format stéréo 9×13 cm cadrant en portrait, et en mono beaucoup de formats possibles, du 9×12 au 6,5×9, d’où le nom de l’appareil et pour cadrer le viseur du Stéréo-Panoramique qui ne correspond à aucun de ces formats ! Un appareil fait un peu vite, l’avant du Stéréo-Panoramiquen, le corps en bois comme tous les Monobloc et, l’arrière pour recevoir des magasins ou plaques standard de tous formats grâce à des adaptateurs.
Ce modèle porte le n° 7 557 début 1927, du viseur il ne restait plus que le rail, et le magasin est un 9×12 cm. Si vous trouvez un boîtier, le n° doit être compris entre 6 500 et 8 000, l’objectif un Périgraphe 6,8 de 90 mm (et pas le 85 des Stéréo-Panoramique).

Michel d’A      Platoscope du Dr Krügener, appareil stéreo 45×107, d’environ 1907