Visio vendredi 4 juin

 

Guy V.                                      LE MONDAIN STÉRÉO-PANORAMIQUE 1903

Appareil photographique stéréo-panoramique 6×13, breveté par Émile ROSENGARD le 26 septembre 1903. Commercialisé en particulier par la maison KRAUSS, proposant les formats : 4 ½ x 6 – 6,5×9 – 9×12 – 45 x 107 et 6×13. Appareil pliant avec mise au point par ciseaux horizontaux, livré avec six châssis métalliques. Objectif E. Krauss Protar Zeiss 1 : 9 – F = 82 m/m. Viseur clair, 2 écrous au pas du Congrès pour le pied, obturateur à pose et instantané à vitesse variable. Construction : corps en aluminium gainé maroquin, obturateur en laiton noirci, ciseaux en laiton nickelé, soufflet en peau couleur bordeaux.

 

Jean-Yves L.                            Tylar

Tylar est un constructeur anglais d’accessoires et d’appareils pour la photographie. Son activité a débuté vers 1887 établi à Birmingham, il fait faillite en 1909.
Il est connu en particulier comme fabricant de l’appareil « Tit-Bit ».
Sont présentés ci-dessous deux accessoires originaux: Le premier consiste en un mécanisme permettant de créer une diffusion sur le négatif ,utile pour le portrait en particulier, le second un obturateur très simple mais dont le fonctionnement ou l’utilité pose question.

 

 

Michel G.                    SIBYL   

SIBYL de NEWMAN et GUARDIA GB entre 1914 et 1935 d’après Jim.
Celui-ci doit être tardif car il possède le viseur du SIBYL VITESSE. Appareil de poche très complet double décentrement, visée sur dépoli ou avec un viseur à correction d’alignement suivant les dits décentrements.

Bernard D                  King Regula Reflex 2000 CTL.

« Cet appareil mis sur le marché en 1970 est un produit de la société
allemande KING KG plus connue à cette époque pour ses 24×36 simples, peu
coûteux mais relativement bien fabriqués, enfin au début. Ces appareils
étaient vendus sous sa propre marque ; REGULA mais aussi sous différentes
marques de distributeurs ; PHOTO-QUELLE, RINGPHOTO, PHOTOKINA etc. Une page
du Cinéphotoguide de 1970 donne une idée du fossé séparant cet appareil des
productions habituelles de la société KING, peut-être la raison principale
de son échec, c’était pourtant un bébé de poids, 950 gr sur la balance! »

 

Didier P.                         Olympus Pen FT

Cet appareil reflex, apparu sur le marché en 1966, fait partie de la nombreuse famille des Pen au format 18×24 mm.
Celui-ci se singularise toutefois de ses pairs par :
– un prime de type Porro permettant un capot plat sans décrochage ou presque
– des objectifs interchangeables reconnus comme étant de grande qualité
– l’incorporation d’une cellule CDS avec mesure à travers l’objectif
– un poids minimum (625 grammes avec son objectif standard 38 mm F/1,8)
– des dimensions très réduites (130 x 70 x 68 mm avec objectif standard).
C’est probablement pour l’ensemble des ces qualités et une excellente qualité de construction qu’il fut choisi par un certain nombre de professionnels du reportage.
Parmi ceux-ci, W. Eugene Smith – connu pour son reportage sur Minamata au Japon – qui l’employa un temps. »

 

 

 

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Visio vendredi 21 mai

 

Guy V.                                      BRIZET NOUVEAU PHYSIOSCOPE

 

« Modèle avec corps en nickel poli inoxydable. Couplage du réglage des diaphragmes et couplage des objectifs par mise au point hélicoïdale. Objectifs Saphir Boyer f /4,5, F=75 mm. Obturateur double Dial set Compur 1 sec. Au 1/100ème. »
Publicité 1921 :
« Poids 880 gr. – Rigidité absolue – Le plus réduit des apparei1s 6×13 – Déboitement en deux parties pour la poche – Diaphragmes-iris à bieI1e – Écrou congrès – Dépoli – Cadre – Propulseur – Pas d’adaptateur Décentrement – Autochromes sans corrections ni porte écrans Viseur – Niveau – Entièrement métallique – 6 châssis.»

 

Gilles A.                             Simpliciné Gaumont 35 mm vers 1930.  

Très rare projecteur à défilement continu en valise aluminium. Le film passe devant une série de 16 portions d’objectifs montés sur tambour denté, éclairés au travers d’un prisme. Cet appareil fonctionne aussi bien en marche avant qu’arrière et peut exploiter des films dont les perfos sont très endommagées. Malheureusement je n’ai pas pu l’essayer car la partie éclairage est manquante. J’ai contacté Laurent Mannoni (Cinémathèque Française) ils n’ont qu’une épave…

 

 

Michel G.                      BOX Stéréo    

Mecum Stéréoscopique Allemagne vers 1910 d’après Michel Auer.
Simplement nommé Box d’après Bis Heute.
Box stéréo 9×12 numéro partiellement lisible 130564 ?
La version de celui-ci est un box coffre avec un tirage de 3,2 cm qui parait bien d’origine mais que je n’ai pas retrouvé dans mes doc, la fixation du coffre est composée de deux pièces en aluminium munies d’une coulisse et d’une vis de blocage. Il propose trois positions T B M mais celui-ci me semble ne présenter que la pose fixe, le reste se faisant manuellement (panne ou blocage?) Trois diaphragmes sont disponibles sans indication d’ouverture. Chaque objectif peut être obturé individuellement pour 2 vues sur plaque 9 x12 de 5,5 x 8,5. L’appareil est équipé d’un dépoli avec un cache lumière. Un viseur clair a une seule position et une dragonne complète l’appareil.

 

Bernard D                   Samurai de chez Yashica  L’autre reflex 18×24

Le Yashica Samurai semble être le seul reflex 18×24 où l’appareil tenu normalement prend des images en format paysage grâce au défilement vertical de la pellicule. La version présentée ici est celle pour gaucher.
Une version APS sera réalisée mais non reflex »

 

Didier P.                         ICA Triplex 410

ICA Triplex 410
Cette chambre de format 13×18 cm fut trouvée lors d’une brocante près de chez moi.
Produit de 1912 à 1914, elle existait en format simple ou stéréo.
Munie d’une triple extension, elle était destinée au photographe averti ou au professionnel »

 

Jean-Yves L.                   Konica « Airborg »

 

Appareil Konica « Airborg », format 24 x 36 mm, film 135, sorti en 1991
Boîtier rigide, viseur “zoom», autofocus infra rouge de 0.8m à l’infini.
Obturateur électronique, programmé de 6.4 s à 1/500s.
Déclenchement électromagnétique, optique Konica Zoom F=35-105 mm :3.8-8.5
Fabrication en plastique moulé, flash intégré.

 

 

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Visio vendredi 07 mai

Guy V.                                      TIRANTY « L’ARISTOGRAPHE » 

Appareil stéréoscopique 6×13 de haute précision, vers 1925. Corps entièrement en nickel poli. Magasin de type « Jacquet ». Viseur iconométrique muni d’un pendule. Echelle de profondeur de champ automatique.

Jean-Yves L.                       Un Hasselblad avant l’heure !  

Ce petit appareil ,de format 24 x 36 mm , présente toute la versatilité des boîtiers beaucoup plus récents développés par Rollei en 24 x 36 ou Hasselblad en 6 x 6.
Il est sans doute le fruit du travail d’un technicien très visionnaire, mais qui est resté anonyme .Rendons lui hommage en analysant cette belle réalisation.

 

Michel G.                         Chambre coffre Mackenstein

Chambre coffre Mackenstein N° 17198 format 9×17 cm équipée d’un obturateur stéréo Thortnton Pickard N° X87352 et de deux objectif Anastigmat de 120mm D.R.P.N° identique 56109 les supports d’ objectifs sont numérotés 11656 et 11657. Cet appareil à été commercialisé par Panajou frères 50, allée de Tourny Bordeaux. Cette chambre permets le double décentrement et est équipée d’un dépoli à petit carreaux gravés escamotable par rotation.

 

 

Gilles A.                              KINOPTICON ERNEMANN

 

PROJECTEUR 35 mm entre jouet de haut de gamme et de salon des années 1920
Ce très beau projecteur (trouvé pour moi par notre cher Président) est intéressant car il permet de visionner une quarantaine de mètres de film « flamme » de l’époque. Cependant il ne faut tout de même pas rester trop longtemps en arrêt sur image. La lampe d’origine (encore intacte) est trop rare pour l’utiliser, une lampe d’aujourd’hui, risque de trop chauffer. La solution trouvée est cette LED de 50 W qui produit une lumière froide, qui ne dépasse pas 35° vers l’avant. Mais comme çà chauffe vers l’arrière, j’ai fixé la LED sur un « radiateur électronique de récupération ». Pour ne pas dénaturer l’ensemble ce bricolage sur douille Edison E27. La LED coute 5,20 € et ce montage peut servir dans toutes lanternes magiques ce qui donne un très fort rendement sans risque !

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Visio vendredi 23 avril

 

Isabelle D.               appareil stéréo Rocca  

Pour faire suite au Duplex 120 présenté précédemment et au complément apporté par Michel avec le Kinax 3D voici un autre appareil du même type qui peut susciter la curiosité par sa ressemblance avec les précédents :il s’agit de l’appareil stéréo Rocca de la marque japonaise Rokuwa.
Cet appareil a été produit à partir de décembre 1955 et tout porte à penser que le Duplex présenté à la foire de Milan ait inspiré le constructeur japonais. (photo 1)
Le format est pratiquement identique (24X23mm sur pellicule 120) à défilement vertical, permettant d’obtenir 24 vues, mais l’appareil est plus petit d’un tiers environ (8,5cmX10,8cmX6cm) et plus léger (200g) Il n’y a pas de compteur de vues mais à la manière des 6X9 d’antan, on se repère aux fenêtres inactiniques laissant apparaître les numéros repères du film. (photo 2)
L’ouverture de l’appareil et donc le chargement de la pellicule se fait par le côté. Quand l’appareil est ouvert et la pellicule mise en place, en glissant le dos un étrier vient plaquer le couloir de défilement en tôle pliée et cintrée contre le film, l’extrémité de l’étrier permettant le verrouillage du dos sur la face opposée. Il est amusant de noter qu’au-dessus du levier de verrouillage il est écrit « Rock » au lieu de « Lock ». (photos 3 et 4)
La photo de face de l’appareil fait apparaître le pointeur permettant de sélectionner les valeurs d’ouverture (16,11,8), le petit bouton chromé en bas à droite sert à sélectionner soit instantané (I) ou (B) pose (photo 5)
L’armement est manuel et l’avancement du film se fait au moyen de la molette en aluminium située en haut à gauche.
Aucune indication ne figurant sur l’objectif, avant essai, on peut supposer que la focale est identique au Duplex 120.

 

Gilles A.                      Chambre Antoine Lumière 

Au musée Lumière à Lyon est présentée une chambre utilisée par Antoine Lumière. Il se trouve que j’en possède une assez semblable. C’est une 3 corps avec 2 soufflets pour plaque de 24 x24 cm avec châssis simple à rideau. Noyer ciré. L’objectif actuel est Hermagis N° 37237 Extra rapide pour portrait N° 5, diaphragme à vannes, crémaillère de mise au point, d’environ 300 mm, le diamètre des lentilles étant de 9 cm ; il peut se placer sur l’un ou l’autre des bâtis selon le tirage voulu. Le pied parait plus récent il est en chêne clair, en forme dite de Guillotine. Un accessoire permet de placer un document devant l’objectif tout en contrôlant l’inclinaison depuis l’arrière de la chambre ; sûrement pour faire des clichés destinés à l’imprimerie.

 

Guy V.                          THE CANTILEVER Enlarging Apparatus 

THE CANTILEVER Enlarging Apparatus
William Hume était un fabricant d’instruments scientifiques au 1 Lothian Street, Edinburgh, Écosse, dans les années 1890. En novembre et décembre 1890, il présente son « Cantilever enlarging apparatus » auprès de Société photographique d’Édimbourg. Les appareils étaient commercialisés en France par la société Kodak, 4 place Vendôme à Paris.
L’appareil est présenté en particulier dans les ouvrages suivants :
  – Eugène TRUTAT – Traité Général des Projections Tome 1-1897 P.73
  – FABRE Aide-mémoire de photographie 1893 P.276
  – Catalogues KODAK du 1er janvier 1893 P.17 et 1er janvier 1894 P.66

 

Michel G.

Bernard D.                                 Leica M3 de 1955

Le premier M3 est sorti en 1954, celui-ci conserve encore les caractéristiques esthétiques et techniques des premiers exemplaires. Pas de levier de présélection de focale du viseur, le levier de rembobinage avec 1 seul point rouge, œillet de fixation courroie type « oreille de chien » et surtout les 4 vis de fixation supplémentaires du capot supérieur. Le posemètre et l’objectif sont également de 1955.
Les 4 vis de fixation supplémentaires disparaitront courant 1955, tout comme l’apparition du levier de sélection de focale (50,90 et 135), ce fût en 1959 que les œillets de fixation de courroie seront modifiés et simplifiés.
Le presse-film à l’origine en céramique enchâssé dans une monture en laiton, voir détail, sera remplacé par un ensemble métallique en 1957 et cette même année la progression des vitesses deviendra mathématique. »

 

Didier P.                        Rudersdorf_9x12_tropical

 

 

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Visio vendredi 09 Avril

 Gilles A :                                      BALDA

Je ne suis pas sûr que cet appareil soit un Balda, ça lui ressemble ! Pas de viseur, armement par levier circulaire, l’obturateur est un Prontor Press de la seconde au 125ème + B &T avec prise flash (fermée par un capuchon plastique). Cet obturateur est monté à l’envers, son armement est indépendant de celui du boîtier et la bague avant fait penser à une possibilité de montage sur microscope ou oscillo…
Cet appareil vient du CHU de Limoges.

 

Guy V.                                       L’Élégante Folding

L’Élégante Folding est présentée en particulier dans la catalogue MAZO de 1903 et le catalogue CADOT de 1905. L’appareil utilise des châssis doubles à rideaux ou à magasin d’escamotage. Très belle fabrication en acajou verni intérieurement et gainé maroquin épais extérieurement. Soufflet en cuir bordeaux. Objectif PLANETE de type rectiligne Proposé par CADOT. Obturateur « UNICUM » de BAUSCH & LOMB, breveté le 6 janvier 1891. Déclenchement et réglage des vitesses à fonctionnement pneumatique. Le décentrement vertical s’effectue par glissement de la platine portant l’obturateur entre les deux colonnes. Le blocage est possible à l’aide des vis sur les côtés. Le décentrement latéral se fait par la glissière portant le corps avant ; elle peut se mouvoir vers la droite ou vers la gauche. Viseur clair pliant avec guidon et réticule. Un viseur cylindrique à réflexion peut également être monté sur l’abattant avant, au milieu.

 

Michel G.                                  Marco Mendoza

Je vous présente un appareil Marco Mendoza 148 bld Saint Germain, détective 9×12, N° 827. Il ressemble à l’ appareil LE DOCUMENT de 1893 mais semble de facture plus ancienne La façade avant découvre un obturateur à rideau type Guerry. Il possède sur le coté de l’obturateur une vis qui permet de changer les diaphragmes types révolver au nombre de 4 pas d’index ou de N°? La mise au point est réglable en déplaçant la partie avant, un morceau de réglet donne en mm une indication de réglage de 0 à 5 cm. Les objectifs de visée sont placés un sur le côté gauche pour vue paysage l’autre sous l’appareil pour vue portrait, les pares soleil sont en bois. l’appareil reçoit une cartouche pour deux vues par retournement (la mienne n’est pas d’origine). La facture de cet appareil semble très artisanale et pour moi étonnante.

 

Isabelle D.             Duplex Super

 

Bernard D. 

Ci-joint photos et 1er étude sur un appareil (bricolé) dont je ne connais pas l’histoire. C’est un petit 3×4 qui semble bien banal mais est gravé dans le cuir du gainage le mot « MAJA » à la manière des Korelle mais nulle part je n’ai trouvé ce nom d’appareil, la noble assemblée de ce soir pourra peut-être m’apporter quelques éclaircissements qui seront les bienvenus.

 

Michel d’A.                                  Sinnox de Jougla

 

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Visio vendredi 12 mars

 Gilles A :                                      APPAREIL DE PRISE DE VUES AVIATION

APPAREIL DE PRISE DE VUES AVIATION
Demaria- Lapierre & Mollier
Magasin 13 x 18 – 12 plaques DL type 812
Modèle 1939 N° 449
Vendu par les Domaines le 26 mars 1953 à Mme V. Sidenberg, 48 rue Joseph de Maistre Paris 15ème, pour la somme de 9960 F + 120 F (timbre) = 10080 F, soit : environ 230 € de 2020.
Complet, dans sa caisse d’origine, c’est le même appareil que le modèle de 1916, mais l’objectif est ici un KINOPTIK de 260 mm ouvert à 3,5 avec son filtre de contraste rouge amovible. Celui de 1916 était un Lacour-Berthiot n’ouvrant qu’à 5,7 ou un Krauss Tessar de 6,3.
Le châssis magasin contient 12 supports métalliques pour plaques de verre 13 x 18 cm avec compteur. L’obturateur à rideaux vertical permet un grand nombre de vitesses différentes, il ne fonctionne pas très bien, il a besoin d’une petite

 

Guy V.        L’HÉMÉROGRAPHE du Commandant Jules Henry BLAIN

L’HÉMÉROGRAPHE du Commandant Jules Henry BLAIN est présenté en particulier dans la revue LA NATURE du 4 février 1893 en tant que « Nouvelle chambre claire perfectionnée ». Cette dernière offre notamment la possibilité de supprimer le « phénomène si désagréable de la parallaxe qui se produit dans tous les appareils actuellement en usage ». Henry BLAIN ne dépose son brevet que quinze ans après, le 21 janvier 1908. L’une des particularités de cette chambre claire est sa tête optique. « Elle se compose de deux miroirs spéciaux d’une planimétrie parfaite disposés dans une monture en cuivre. Le miroir supérieur est argenté et percé en son centre d’un œilleton…/… Le miroir inférieur, métallisé par le platine, possède une transparence calculée…/… ». (Voir explications complètes et détaillées dans l’article de la Nature). L’appareil est présenté dans son étui, avec ses accessoires et sa notice illustrée de huit pages.

 

Michel G.

Je vous propose un appareil de grande diffusion, il a attiré mon œil pour le viseur pivotant qui manque sur mon folding Pellicule Jonte, le prix abordable me la fait acheter.
C’est un Seneca N°29 d’après la plaque dans le boitier côté G côté droit l’autre plaque indique SENECA CAMERA MFC co.. Rochester N.Y. U.S.A. sous l’objectif sur la partie centrale PATEND oct 3-05.
L’obturateur UNO à iris ouvre de 16 à 258 l’objectif placé en arrière de l’iris est un Wollenstak
Pose T B et Instantané sont proposées, la vitesse semble fixe. De fabrication simple bois, revêtement toile noircie il était sans doute destiné à une clientèle de débutant.
Le point le plus intéressant est le chargement des plaques qui s’opère en glissant celles-ci dans la fente supérieure ce qui a pour effet d’écarter celle-ci et de laisser la plaque prendre la bonne position, cela étant permis grâce à deux ressorts visibles derrière le chariot. Cette particularité se retrouve sur certains appareils beaucoup plus moderne, cet appareil date de 1905 et c’est ce qui a retenu mon attention.

 

Jean-Yves M.

Fin des années 50, début 60, l’offre des émulsions photo 35mm s’étant diversifiée (N&B, couleur, inversible), les constructeurs ont du s’adapter et rivaliser d’imagination pour fournir aux photographes des offres rationnelles sur un matériel de plus en plus sophistiqué, donc onéreux. La solution : des magasins films interchangeables, permettant le changement quasi instantané d’émulsion. On connait bien les chargeurs ZEISS IKON des Contaflex, puis Contarex, moins les tentatives de l’allemand ADOX ou du japonais MAMIYA.

 

Didier P.               Zeiss Ikon Contaflex S

C’est le dernier exemplaire d’une lignée débutée en 1953 et terminée en 1972.
C’est un réflex mono-objectif de format 24×36 à obturateur central, et ce, depuis ses débuts.
Cet appareil a évolué vers une cellule CDS fonctionnant à l’aide d’une pile plutôt que d’une cellule selenium pour les exemplaires des premières années.
La mesure de la lumière se fait à présent au travers de l’objectif.
Cet appareil dispose d’objectifs interchangeables, ou du moins d’une partie avant interchangeable, donnant des possibilité d’utilisation moins restreintes que celles
fournies par les appareils compacts de l’époque.

 

Jean-Yves L           Contaflex

 

Daniel A.    Movirex 2×8 panoramique

Le format : La bobine de film de 7,5 ou 15 mètres est celle du format 8 mm, à perforations resserrées, mais le film n’est passé qu’une seule fois devant une fenêtre de même hauteur que le format 8 mm (3,51 mm), et sur la largeur du format 16 mm (9,6 mm) soit un ratio de 2,74. Le film étant utilisé sur toute sa largeur, les objectifs doivent être utilisés pour couvrir le format 16 mm.

Le matériel : A l’origine de la société, en 1946, un réparateur photo Marcel Bonnet, qui s’associe avec Raymond Lert pour créer les « Ateliers L.B. ». C’est une société de mécanique qui adapte une glissière à deux objectifs pour la caméra 8 mm Christen (la Super B3 de 1953). Mais il est surtout connu pour l’adaptation d’une tourelle 3 objectifs sur les petites Paillard Bolex, cette modification était proposée dans les catalogues des revendeurs sur des caméras meuves. Une idée qui a été reprise par la marque suisse en 1959 sur les Bolex DL 8. Les « Ateliers L.B. » récupèrent l’outillage et le stock de pièces détachées de G.I.C., et deviennent la « Société Anonyme de Fabrication d’Appareils de Cinéma » ou, plus simplement la SAFAC. Une douzaine de personnes vont produire un millier de caméras Movirex dans les formats 8, 9,5 et 16 mm. La base est toujours la rustique G.I.C. très améliorée : multi-vitesses, marche arrière et tourelle 3 objectifs, son atout, elle peut être chargée en film de 7,5 mètres ou en 15 mètres dans les trois formats.
Un petit fabricant qui va répondre à la demande des amateurs de panoramique petit format : le choix de la caméra se porte naturellement sur le haut de gamme la Super Movirex : vitesses 8 à 32 i/s – viseur zoom panoramique de 10 à 75 mm (celui des caméras 16 mm avec un cache à l’avant) – marche arrière.

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Visio vendredi 12 février

Guy V              LAMPE AU MAGNÉSIUM PAR JOSEPH SOLOMON

 

        Le 30 septembre 1864, Joseph Solomon dépose un brevet pour une lampe au magnésium. Elle est considérée comme la première employée pour la photographie à la lumière artificielle. Voir par exemple le Répertoire Encyclopédique de Photographie par Henri de la Blanchère 1866 Tome VI Page 22 : « Lampe au magnésium, à présent en usage ; celle qui été construite la première, et qui a conservé le nom de son inventeur, et se nomme lampe Solomon ».
La lampe Solomon se compose de trois paries principales : un support tripode avec poignée – un réflecteur mobile par crémaillère – un mécanisme d’horlogerie protégé par un carter cylindrique. Le mécanisme d’horlogerie sert à entrainer le ruban de magnésium dans sa gaine tubulaire. Elle conduit le ruban jusqu’au foyer du réflecteur où il doit se consumer. La vitesse d’entrainement varie selon la position des pales orientables. Un réceptacle fixé à la base du réflecteur reçoit les scories qui tombent lorsque le ruban de magnésium se consume.
Diamètre du réflecteur : 205 mm – longueur : 27 cm – hauteur : 215 mm – poids : 1105 gr.
La lampe au magnésium inventée par Solomon est décrite dans des ouvrages du XIXème siècle :
· Revue Le Génie Industriel 1865
· Répertoire Encyclopédique de Henri de la Blanchère T6 1866
· British Journal of Photography 1867
· Les Merveilles de la Science de Louis Figuier 1867
· The Technical Educator 1871

 

Jean-Yves L.            ERNEMANN ERMANOX

Appareil Ernemann ERMANOX, premier modèle avec objectif Anastigmat Ernostar f :2 ,F=10 cm.
Obturateur à rideaux 1/20 s à1/1000s,B et T
Rare magasin pour 12 plaques 4.5 x 6 cm
L’appareil porte le N°1 236 080 et date de 1924.

 

Gilles A.                    Chambre à Joues Darlot 13 x 18

Seul l’obturateur porte une marque : AD entrelacés, sur le corps de l’objectif on retrouve le AD devant le N° de série : 10510 Puis DARLOT PARIS.
Le corps est en acajou vernis, le soufflet en cuir Havane foncé. Il me maque le viseur amovible qui se place indifféremment pour portrait ou paysage. L ’entretoise est de : 45mm intérieur & 40mm extérieur (ou le contraire pour le viseur). Si quelqu’un peut m’en prêter un pour que j’en fasse une copie, merci !

Michel G.                           Hougthon Holborn-Ilex 1910

Hougthon Holborn-Ilex 1910
Détective pour 12 plaques 41/4 x 31/4 fans un chassis métallique
Bloc obturateur objectif Ilex, vitesse 15 au 1/100, ouvertures de 7,7 à 45
Deux viseurs deux niveaux à eau
Réglage de distance par déplacement du bloc avant relié à la partie arrière par un soufflet
Décentrement horizontal et vertcal
Si une graduation latérale donne la distance, pour les décentrements je pense qu’il fallait utiliser un dépoli à placer au fond du logement des plaques?

 

Daniel A.                         Jumelle « Le Comptoir Général de Photographie » 

Ce qui a attiré mon attention c’est la plaque vissée sur le dessus du magasin : « Brevets Hanau – acquis & perfectionnés par F. M. Richard – châssis-magasin à répétition Bté SGDG – n° 302 ». F. M. pour Félix-Max, frère ennemi de Jules, l’homme aux Vérascope.
Côté matériel rien de spectaculaire. Jumelle stéréo corps en bois gainé de cuir noir pour plaque 7 x 16 cm, magasin « Hanau » à tiroir avec volet protecteur. Seul luxe, la platine avant mobile sur double crémaillère pour la mise au point. Obturateur à vitesse variable non étalonnée, et objectif sans marque sans numéro, des doublets environ ouverture 1:11 et focale 100 mm, diaphragmes revolver non couplés. Dimensions 225 x 120 x 175 mm.

 

Didier P.                        Chambre à joues acajou 

De belle facture avec son beau cuir et sa construction en acajou, elle est très simple d’emploi puisque ne possédant qu’une seule vitesse et un seul diaphragme. Les photos parlent plus que les paroles.
Le doute vient de son origine, pour l’instant inconnue de moi-même. Pourrait-il s’agir d’une chambre Darlot ? »

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Visio vendredi 15 janvier

Jean-Yves L.              ZION : SIMILI JUMELLE 

ZION : SIMILI JUMELLE à MISE AU POINT AUTOMATIQUE
Jumelle 9 x 12 de 1895, N° 1980
Particularités : 2 viseurs, un pour la mise au point et un pour le cadrage
Couplage de la mise au point de l’objectif avec la mise au point dans le viseur
Objectifs Zion anastigmatiques
Magasin à tiroir ,12 plaques à l’étanchéité (à la lumière) renforcée

 

Gilles A                    Krasnogorsk III

CAMERA 16 mm KRASNOGORSK III
Caméra russe fabriquée dans la ville du même nom, dans la même usine que les Zénith. Celle-ci est le dernier modèle sorti en 1986. Corps en alu injecté, peinture noire perlée, bobines de 30 m, visée reflex.
Ce qui est remarquable c’est qu’à cette époque toutes les caméra 16 mm qui se faisaient au monde étaient entraînées par un moteur électrique, or ici c’est un ressort qui actionne le mécanisme (ce qui est bien utile pour le reportage dans des zones sans électricité).
Le zoom est un modeste 17-68 de 1,9 mais il a la particularité d’être en 42 à vis, ce qui permet le montage de toute optique photo, dont le fameux Sniper du Zénith.
On trouve facilement cette caméra au prix de 100 à 200€ et de 350 à 400€ lorsqu’elle est transformée en Super 16, c’est-à-dire couloir élargi et décentrement de la bague d’objectif.
Intéressant pour pas cher !

 

Michel G.           Schrambach

La marque Schrambach gravée sur la platine est la société qui a succédé a KOCH rue Oberkampf et reprise par la famille SCHRAMBACH. L’utilisation des stocks d’objectif de KOCH, situe la date de fabrication entre 1888 et 1898. Décentrement vertical et horizontal (cette position est bloquée sur celle-ci). Celle présentée dans BIS HEUTTE porte un N° qui semble être le 228. Les deux jumelles sont apparemment identiques, sur la mienne le coffret comporte une plaque fixée par 4 clous au nom de C.GUILLON constructeur8, chaussée d’Antin Paris, sur celle du BIS HEUTTE la plaque fixée au même endroit porte la marque SCHRAMBACH l’adresse n’est pas lisible.

 

 

 

Guy V.                     « LA CARTE POSTALE »

Série complète de 10 cartes postales sur le thème « LA CARTE POSTALE »
par l’éditeur Charles Collas, à Cognac dans la Charente.
Présentées pour la raison évidente du rapport à la photographie.
Toutes les cartes ont été postées et ont voyagé le même jour. (20 octobre 1902).
Marque de fabrique, le trèfle à trois feuilles marqué de quatre « C » : Charles Collas & Compagnie, Cognac.
L’agrandissement de la carte postée par la fillette à la fin permet de constater que cette carte postale est en fait, et bien logiquement, celle numérotée « 1 » au tout début de la série !

 

Didier P.               Contessa ou Duchessa (?) 

 

Si le fabricant ou la marque sont quasi certains, il n’en va pas de même pour le modèle. Le format des Duchessa est le 4.5×6 cm et ici le format est du 6.5×9 cm. Mais la ressemblance est frappante. Plusieurs détails sont à noter sur cet appareil :
   – Le viseur semble d’origine et n’existait pas sur le modèle original 4.5×6 cm.
   – Un cache en laiton a été ajouté afin de protéger à la fois l’objectif et les commandes de l’obturateur. Une patte de maintien a été ajoutée derrrière la façade avant (voir photo) en même temps qu’une pièce de métal avec 2 pointes ont été vissées sur la façade afin d’y enficher le cache (voir photos). Ce travail ne semble pas d’origine.
   – Il existe une prise pour déclencheur souple très bien cachée derrière la façade avant au niveau des la commande de l’obturateur Compur (non visible sur les photos et de plus difficile à photographier).
   – Bien que de fabrication allemande, le boîtier porte un objectif E. Krauss Tessar Zeiss. Il s’agit donc d’un boîtier destiné à une vente en France.
   – Le numéro 106 311 de l’objectif date la fabrication de l’appareil entre 1910 et 1914 ce qui conforme à la date des premiers Duchessa mis sur le marché. Quant au Compur, son numéro devient non significatif, car datant de 1934-1935, dates auxquelles la fime Contessa n’existait plus puisqu’incorporée au conglomérat Zeiss Ikon en 1926.
   – Je n’ai trouvé aucun numéro de série sur ou à l’intérieur de l’appareil »